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 Le Sublime & La Bête [Comte Dracula]

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Gabrielle Van Der Moon

Gabrielle Van Der Moon


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Âge du personnage : Quatre siècles
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Emploi : Travailler ? Quel idée surprenante !
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MessageSujet: Le Sublime & La Bête [Comte Dracula]   Le Sublime & La Bête [Comte Dracula] EmptyJeu 25 Nov - 14:12

Lady Van Der Moon s’avance pas à pas, comme une mendiante qui déambule sans but, comme une impératrice qui parcourt ses ruelles et observe son peuple. La démarche sûre, elle s’élance, prenant son temps comme s’il n’avait d’emprise sur elle, comme si la menace du jour n’existait pas. Elle semble si sûre d’elle qu’un halo se forme autour de son corps, que les regards des hommes et des femmes se posent sur elle ne serait-ce qu’un instant. Il y a un vampire en ville, un nouveau vampire, une nouvelle prédatrice aux dents acérées et au visage angélique. La violence s’avance dans un écrin de douceur, la percevoir ne peut être que par le regard d’un maître.

Attirée par chaque homme, par chaque femme qu’elle croise, ses pas semblent aimantés par eux. Un phénomène discret mais bien réel l’amène à se rapprocher de chaque personne ne serait que de quelques centimètres. Gabrielle savoure leur chaleur à tous, se délecte de leur vie et de leur puissance vulnérable. Les tambours qu’elle entend et qui cognent quelques secondes dans sa mémoire l’émerveille. Elle s’approche d’eux suffisamment pour caresser du bout des ongles la bulle qu’ils forment autour de leur corps. Suffisamment loin pour qu’ils ne s’en rendent pas compte.

Il fait si froid à Londres, ses cheveux étendus autour d’elle la couvrent et la protègent et dans un sens cela lui suffit. Les habits qu’elle porte semblent décalés dans les rues sombres de la ville anglaise. Ce qu’elle porte ne vient pas d’ici, ils viennent de Paris, LA ville atome de son existence. L’électron s’est approché, l’électron est entré encore une fois, et l’électron est ressorti si vite, si loin, le cœur battant et les idées floues. Paris a sa magie que rien n’égal, Paris lui rappelle des fées et des loups, Paris ramène à la vie sa mémoire du sang mort et le gout délicieux des lèvres aimées.

La jeune femme s’est rendue à Londres après avoir vécu à Prague puis à Bruges quelque années. Londres est son escale avant les grands sots. Avant l’Amérique, avant le japon, avant ailleurs. Mademoiselle Van Der Moon se lasse de l’Europe, il est temps pour elle d’aller voir d’autres rivages.

En vérité ses habits ne sont pas à la mode actuelle parisienne. Ils en ont juste la coupe et les petits détails. Le corset gris noir qui la soutient est au dessus d’une chemise gris foncée. Le pantalon qu’elle porte pour ‘occasion est sombre et somme toute assez simple. Sa fonction à lui est d’épouser son corps et il le fait avec merveille. A œil averti la découverte des chaussures, grises d’un autre siècle, laissera dans la stupeur. S’avancer dans la rue avec de telles rareté, risqué de les abimés ainsi plongerait le spécialiste dans un étonnement le plus complet. Aux autres il ne sera donné de voir que des jolies chaussures à peine dévoilée par un pantalon sombre. La subtilité est quelque chose que Gabrielle aime passionnément. Choisir le détail qui change une vision est l’un de ses principaux jeux. Etre la seule à le savoir ou le partager avec un tout petit nombre de personne la plonge dans une euphorie qu’elle cache pourtant pour ne pas dévoiler le jeu lui-même et le rendre obsolète.

Les bas fonds de Londres étaient plus chauds que les quartiers chics de la ville. C’est cette chaleur qui la guida tout doucement. L’énergie de l’endroit et la profondeur de ces entrailles l'amenèrent petit à petit dans des endroits plus dangereux. Gabrielle secoua ses cheveux et les boucles parfaites, mais légères, qu’elle avait aujourd’hui, rebondirent, s’étirèrent et enfin revinrent à leur place.

La jeune femme n’était pas là ce soir à la recherche d’une âme forte à suivre quelque temps, ni d’une âme humaine à sublimer plus boire. Non ce qu’elle cherchait était bien plus fou, cela tenait plus de rumeur ou de silence et de cette sensation étrange qu’elle avait ressenti en entrant dans cette ville. Il y avait une odeur, une odeur de sang qui n’égalait aucune autre et si les murs et les rues l’imprimaient si fort, c’était sans doute que celui ou celle qui la détenait était un sang noble, un sang auquel elle n’avait jamais gouté, un sang si proche des origines qui pourrait l’amener loin, bien loin d’ici.

Dans le silence elle avait parcourut les rues, évitant encore les quartiers les plus sombres. Elle avait appris petit à petit ce qu’il est bon de savoir quand on est une vieille vampire dans une nouvelle ville. Les rumeurs qui courraient à Londres parlaient d’un roi, un roi à nul autre égale car il était LE roi, le sublime premier qui avait créé leur race. Le sang du prince des âmes sombres ne devait pas avoir de prix. Le sang d’un prince des âmes sombres serait une clé. Les rumeurs avaient attisé sa curiosité faisant de Londres non plus une escale mais un lieu d’habitat pour quelque temps du moins. Gabrielle avait pénétrer les maisons, vécus avec des hommes pour une nuit ou une semaine selon ces humeurs Elle avait appris la ville suffisament bien pour savoir que les humains savaient. Qu’il y avait ici des hommes capables de les combattre, des hommes qui tenteraient de les tuer c’était une chose qui déplaisait à Gabrielle. Lady Van Der Moon aimait les humains, tant dans leur vies que dans leurs mots. Elle les sublimait toujours. Et si elle se montrait cruelle parfois, c’était lors de ces crises de colère démentielles. Le respect qu’elle éprouvait pour eux se refusait de souffrir à leur mépris et à leur crainte. Les humains qui savaient, elle ne voulait pas en croiser, ou alors elle voulait les choisir et les faire siens. Entre ces combats et les batailles entre clan de vampire, le danger trônait dans cette ville. La vampire détestait regarder derrière son dos pour ne pas vérifier s’il y avait un abruti qui croyait pouvoir la tuer. Elle détestait être destabilisée ou plutôt importunée par le premier idiot venu la traiter de tous les noms sans connaître le sien.

Seulement c’était dans cette ville et cette ville uniquement que la sensation était apparue. Et elle y resterait le temps de voir enfin ce sublime et de vérifier les dires. Ou jusqu’à ce que Gondrand ne la rattrape. Lui, le seul vampire qu’elle avait connu plus fort qu’elle, le seul qui arrivait encore à pénétrer son esprit. Celui dont elle refusait tout contact avec Mémoire de Sang pour éviter de sombrer dans sa puissance. Gondrand sans doute un fils du Sublime lui-même. Ou peut-être pas, Gabrielle ne savait rien de lui et du monde des vampires. Elle ne connaissait que la chasse solitaire ou l’émergence d’une âme forte. Le pouvoir qu'il détenait su elle était le pouvoir qu le père garde toujours sur l'infant. Il l'avait possedé entièrement, pleinement, sans qu'elle ne le veuille, il garderait toujours ce pouvoir. La mémoire de la peau, de l'esprit et du sang ferme des portes et fait taire le pouvoir. Si Gondrand devait arriver, Gabrielle devrait partir. Sublime ou non, les rois n'ont d'importance que si on leur en offre.

Un mouvement d’air lui gela le cou, la jeune femme passa sa main encore chaude sur le tatouage enflammé qui recouvrait subtilement sa cicatrice. Un souffle d’air frais souleva alors ses cheveux et Gabrielle frissonna. Ses narines sentirent la venue de la pluie et agacée la vampire préféra entrer dans le premier bar venu plutôt que de mouillé ses cheveux encre. A l’instant où elle jeta son dévolu sur la porte elle sut qu’elle entrait dans un bar à vampire. Ses membres, leurs visages angéliques et statufié étaient pour la plupart des vampires mais pas seulement. Des gorges chaudes marchaient, allaient et venaient en riant, buvaient de longue goulée d’alcool qui les faisaient rire ensuite plus fort encore. Eux ne savaient pas, pas encore. Les vampires les couvraient du regard tantôt menaçant tantôt tendre. Il y a un temps pour tout et une vie en chacun de nous qui parfois grésille parfois illumine.

Elle illuminait la salle. Cette stripteaseuse seule dansant autour de sa barre. Gabrielle s’approcha d’elle et s’installa sur un fauteuil non loin d’elle. La transpiration collait à son corps encore humain, ses cheveux sauvages défiaient sans cesse les lois de la gravité, sa sensualité à fleur de peau s’accompagnait d’une certaine violence qui n’avait rien à voir avec une quelconque vulgarité sans intérêt. Il était infiniment détestable de rester là à regarder cette femme onduler comme une reine, si faible, si vulnérable et de s’empêcher de la rejoindre. Garder ses canines cachées, ne pas monter sur la scène, juste rêver de la mordre encore et encore.
Infiniment détestable et terriblement enivrant.

Gabrielle n’avait pas faim, elle buvait tellement et à tous les râteliers qu’elle ne risquait pas d’avoir faim avant des jours voir des mois et même des années. Devant la danse troublante de la femme qui jouait des hanches, elle resta pourtant affamée. Les yeux sombres comme jamais, le visage pali légèrement, les cheveux semblant électriques Gabrielle était complètement immobile, fascinée.
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Comte Dracula
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MessageSujet: Re: Le Sublime & La Bête [Comte Dracula]   Le Sublime & La Bête [Comte Dracula] EmptyLun 6 Déc - 15:12

    Vlad se prélassait tranquillement dans sa suite, lorgnant avec sadisme maintes esclaves humains qui attendaient que la mort vint à leur rencontre. Ils étaient conditionnés pour cela, la mort ne leur faisait pas peur. Surtout lorsque celle-ci était apporté par un être aussi charismatique et mystérieux que Dracula. Lorsqu'il s'avançait vers eux, tout sourire, les yeux noir d'encre, il était fascinant. Tellement fascinant, que rien ni personne ne s'en détournait. Le vampire se délectait de l'impression quasi magique qu'il dégageait. Ainsi, à peine avait-il planté ses crocs dans le cou tendre d'une fille plus que jolie, un homme se rapprocha de lui, lui tendant sa carotide, bien en évidence. Il n'avait pas peur. Pas peur de mourir, de fait, et pas non plus peur du visage inhumain qui habitait Vlad à présent. Un souffle de vent, et il n'était plus. Le sang qui coulait de son cou rendait à Dracula la force nécessaire à sa survie. La force minimale lui permettant de se rendre dans la ville, le soir-même. En effet, il avait eu vent d'une nouvelle arrivée, ici, à Londres. Ses espions, ceux-là même qui le prévenait de tout, lui avait annoncé cette nouvelle, quelques minutes auparavant. Son système d'information était tel, qui pouvait tout savoir. Absolument tout. C'est donc pour cela qu'il se prépara, s'habillant de noir, comme très souvent, en fait. Un manteau de cuir compléta sa tenue, tandis qu'il décoiffa négligemment ses cheveux.

    _ Qu'on m'apporte la voiture !

    De suite, ses serviteurs se précipitèrent au garage, préparant avec rapidité la limousine qui allait conduire Dracula au bar tant fréquenté par les vampires. Il n'aimait pas ce lieu, mais, étant le chef d'un des trois clans, son ascendance se ferait sans problème. Il était le plus vieux, le plus puissant des vampires. Comment quelqu'un aurait-il peut contester son autorité ? Lorsque ses sujets l'informèrent qu'ils étaient prêt à partir, Dracula afficha un petit air satisfait, se déplaçant avec grâce jusqu'à la porte d'entrée, qu'il ouvrit sans peine. Une fois dehors, la voiture ouvrit ses portes, lui donnant ainsi l'occasion d'y entrer. Dans un vrombissement de moteur, la limousine se dirigea en trombe dans les rues de Londres, se rendant sans aucun problème auprès du dit bar. Là, Vlad sortit, renvoyant d'un signe négligeant de la main son chauffeur. Il n'eut même pas besoin de s'annoncer, étant l'une des figures vampiriques de la ville. Sans un regard aux videurs, il entra dans ce lieu de débauche, exclusivement réservé aux vampires. Un air dédaigneux s'afficha sur son visage, tandis qu'un regard circulaire balaya la pièce. La fille devait se trouver dans les environs, mais rien ne servait de se précipiter. C'est elle qui voulait le voir, pas lui, elle ferait donc le premier pas. Nonchalamment, Dracula vint se positionner au bar, depuis lequel il commanda un Gin.

    _ A toi de jouer ma belle...
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Gabrielle Van Der Moon

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MessageSujet: Re: Le Sublime & La Bête [Comte Dracula]   Le Sublime & La Bête [Comte Dracula] EmptyLun 6 Déc - 17:44

Gabrielle entrouvrit ses lèvres, laissant ses crocs briller quelques secondes au faible éclat de lumière. La jeune femme sans doute n’avait jamais été aussi proche de la mort. Gabrielle soudain ressenti une décharge, qu’elle interpréta comme une fin d’hypnose. Elle balaya ses cheveux d’un revers de main et se leva. Dans les toilettes où elle alla, elle prit le temps de se ressaisir. Il n’était pas temps d’irriter les vampires de ce bar, ce n’était pas le moment, pas alors qu’elle voulait entrer en contact avec le sublime.

La glace ne lui renvoyait aucune image, et si l’objet en aurait été capable il n’y aurait pas eut de différence. Gabrielle ne souhaitait plus se voir. Son visage était l’une des choses sur lesquels elle avait fait une croix et ce depuis la mort de sa sœur. La jeune vampire se savait belle pour le regard que lui offraient les prédateurs. C’est tout. Rien de plus précis, rien de plus clair. Dans son monde secret elle n’avait pas de visage. Ou un seul, sans cesse en tête, celui de sa sœur. Gabrielle le vit, juste devant elle comme à chaque fois où ses émotions ou sa faim était trop violente. Les lèvres maquillée de rouge, la rousse apparition murmura doucement.

*Prends garde à toi mon amour. Tu es en terre ennemie. Tu es ennemi de ces terres.
Ne laisse pas le vampire détruire. Ne le laisses pas.*


Gabrielle se recoiffa, procédant à un vif mais immobile état de lieux. Qu’avait-elle fait ? Que s’était-il passé exactement ? La fausse faim lui avait volé sa lucidité. Trop éprise des sentiments Gabrielle ne pouvait s‘en punir. Sa mémoire allait lui permettre de retrouver ce qui avait perturbé son intérieur profond jusque laissé le visage de sa sœur la prévenir. Son subconscient savait la maintenir à flot et la reprendre.

La prédatrice passait les images lentement dans son esprit. La femme, les vampires, le chemin qu’elle avait pris. Et puis elle rouvrit les yeux qu’elle avait fermés pour mieux se souvenir. Il était là, le vampire qu’elle cherchait, Gabrielle ne pouvait le sentir encore alors qu’elle était loin. Mais elle l’avait senti tout à l’heure. Sans le voir. Elle avait su. A la manière que la fille reconnaît le père qu’elle n’a jamais eu, que l’orphelin tombe amoureux de sa sœur.

ET maintenant qu’elle savait, Gabrielle avait envie de rire, rire et rire encore d’être passé à côté de lui et de ne pas l’avoir su. Mais elle ne ris pas, il était rare qu’elle rit. Elle souriait souvent, elle adorait sourire. Mais rire ? C’était quelque chose qu’elle avait perdu dans les bras de Gondrand. C’était quelque chose –encore une – qu’il lui avait volé.

Il lui avait offert aussi, offert ce sublime sourire vampirique charmeur et plein de secrets, qu’elle affichait désormais sur son visage. Il lui avait offert cette prestance et la conviction que rien ni personne ne pouvait la blesser, qu’elle affichait désormais. Oui s’il y avait eu un miroir, Gabrielle se serait rendu compte d’a quel point elle ne ressemblait plus à sa sœur humaine.

Le pas calme Gabrielle sortit des toilettes. La musique les lumières et le sang l’appelaient déjà mais elle tins bon au vice et resta gente dame. Le vampire était là-bas. Elle s’approcha de lui, veillant étrangement à ne pas laisser ses chaussures faire le moindre bruit, même si dans la musique rien ne se serait entendu.

Le vampire était là, et elle pouvait le voir de profil. Etrangement elle se rendit compte qu’elle lui avait imaginé des traits de visage plus vieux ou infiniment plus jeune. Un enfant ou un presque vieillard voila ce qu’elle attendait, et face à elle un homme des plus plaisants au regard trônait dans la salle. La confiance qui irradiait de son personnage était tel qu’il semblait qu’une bulle s’étirait autour de lui, un halo de puissance impénétrable. Gabrielle n’avait pas peur de la puissance, sans attendre elle entra doucement dans la bulle et s’approcha de lui. Sûre d’avoir déjà retenue son attention, elle le laissa la regarder qu’il sache à qui il avait affaire. Qu’il voit qui en voulait à son sang. Et puis, tout doucement elle murmura.


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